«Quand une goutte d’amour jaillit d’un cœur pur, tombe sur un sol aride, elle fait éclore la fleur infiniment exquise du renouveau.»
« Ce n’est pas parce que c’est dur qu’on n’ose pas, c’est parce qu’on n’ose pas que c’est dur.»
(Sénèque)
QUELQUES ACCIDENTS DE LANGAGE PENDANT LES COURS
« Ce n’est pas en montrant l’effort qu’on montre que l’on est fort.»
«C’est avec les petits à-peu-près qu’on fait les grands n’importe quoi.»
«C’est en dansant qu’on devient…danserons.»
«Si vous allez chez des amis et que l’on y danse, on ne dit plus que c’est une soirée, mais que c’est une fête »
(Tout ça c’est de moi)
LES EXPRESSIONS DE LA DANSE :
«Danser avec des sabots.»
«Ne pas savoir sur quel pied danser.»
«La danse de Saint Guy.»
«Ouvrir la danse.» ou «Ouvrir le bal.»
«Entrer dans la danse.»
«Mener la danse.»
LES PROVERBES :
« Qui chante pendant l’été, danse pendant l’hiver. »
(Ésope)
« Qui bien chante et qui bien danse fait un métier qui peu avance. »
(Proverbe français)
« Il n’y a pas de danse sans que le diable y mette sa queue. »
(Proverbe suédois)
« L’œuf ne danse pas avec la pierre. »
(Proverbe africain.)
LES CITATIONS :
« Le tango est une pensée triste qui se danse. »
(Ernesto Sabato)
« Le slow est l’expression verticale d’un désir horizontal. »
(Antoine Boëda)
«Et bien, dansez maintenant.»
(La Fontaine)
«La danse, c’est du pelotage: tout ce qu’on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s’en fout.»
(Michel Audiard)
«Comme il a vite entre les doigts passé le sable de jeunesse,
je suis comme un qui n’a fait que danser surpris que le jour naisse,
j’ai gaspillé je ne sais trop comment la saison de ma force.»
( Louis Aragon)
«Alors vous l’aurez délivré de tous ses automatismes et rendu à sa véritable liberté. Alors vous lui réapprendrez à danser à l’envers comme dans le délire des bals musette Et cet envers sera son véritable endroit.»
(Antonin Artaud)
« La valse est une danse répétitive et agaçante, monotone lorsqu’on n’a pas le droit de changer de partenaire. »
(Jessica Nelson)
«Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. Tous les malheurs des hommes, les travers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques et les manquements des grands capitaines, tout cela n’est venu que faute de savoir danser.»
(Molière, extrait du Bourgeois Gentilhomme)
«Une valse rapide, dans un salon éclairé de mille bougies, jette dans les jeunes cœurs une ivresse qui éclipse la timidité, augmente la conscience des forces et leur donne enfin l’audace d’aimer.»
De l’amour (Stendhal)
« Durant plus d’un jour de paresse j’ai pleuré sur le temps perdu.
Pourtant il n’est jamais perdu, mon Seigneur !
Tu as pris dans tes mains chaque petit moment de ma vie.
Caché au coeur des choses, tu nourris jusqu’à la germination la semence,
jusqu’à l’épanouissement le bouton,
et la fleur mûrissante jusqu’à l’abondance du fruit .
J’étais là, sommeillant sur mon lit de paresse et je m’imaginais que tout ouvrage avais cessé .
Je m’éveillai dans le matin et trouvai mon jardin plein de merveilles et de fleurs… «
(RabindranathTagore)
« On dansait: les couples face à face cabriolaient éperdument, jetaient leurs jambes en l’air jusqu’au nez des vis-à-vis.
Les femelles, désarticulées des cuisses, bondissaient dans un envolement de jupes révélant leurs dessous. Leurs pieds s’élevaient au-dessus de leurs têtes avec une facilité surprenante, et elles balançaient leurs ventres, frétillaient de la croupe, secouaient leurs seins, répandant autour d’elles une senteur énergique de femmes en sueur.
Les mâles s’accroupissaient comme des crapauds avec des gestes obscènes, se contorsionnaient, grimaçants et hideux, faisaient la roue sur les mains, ou bien, s’efforçant d’être drôles, esquissaient des manières avec une grâce ridicule… »
LA FEMME DE PAUL (Guy de Maupassant)
« Il y a un moment pour tout » : « Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser » (Qo 3, 4).
(Qohéleth)
« Miryam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins, formant des chœurs de danse »
(Ex 15, 20).
Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé (orcheomai); nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré.
Luc 7 : 32:
« Nul ne peut danser étant à jeun, à moins d’avoir perdu la raison. »
Cicéron
« Dès que les Allemands sont arrivés, les bals ont été interdits »
«J’ai commencé le métier à 11 ans, en 1938, dans les brasseries. Donc quand les dancings ont été interdits, j’avais déjà une petite réputation. Les bals clandestins à Paris, ça se passait par quartiers, on savait qu’il y avait un musicien qui pouvait pourvoir à la demande, et moi ça me servait à payer mes leçons, c’était l’essentiel. Je me souviens surtout de la rue de Turbigo, il y avait un appartement au 2e étage assez grand pour contenir huit ou dix couples. Ou alors ça se passait dans des pavillons de banlieue. Et de temps en temps, quand un car de police ou une estafette allemande passait dans la rue, il fallait courir se planquer dans le jardin. Mais moi je n’ai pas connu ça, je ne me suis jamais débiné par la fenêtre avec mon accordéon !»
(Marcel Azzola)
« LE MAÎTRE À DANSER.
La musique et la danse… La musique et la danse, c’est là tout ce qu’il faut.
LE MAÎTRE DE MUSIQUE.
Il n’y a rien qui soit si utile dans un État que la musique
LE MAÎTRE À DANSER.
Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse.
LE MAÎTRE DE MUSIQUE.
Sans la musique, un État ne peut subsister.
LE MAÎTRE À DANSER.
Sans la danse, un homme ne saurait rien faire.
LE MAÎTRE DE MUSIQUE.
Tous les désordres ; toutes les guerres qu’on voit dans le monde, n’arrivent que pour n’apprendre pas la musique.
LE MAÎTRE À DANSER.
Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n’est venu que faute de savoir danser.
MONSIEUR JOURDAIN.
Comment cela ?
LE MAÎTRE DE MUSIQUE.
La guerre ne vient-elle pas d’un manque d’union entre les hommes ?
MONSIEUR JOURDAIN.
Cela est vrai.
LE MAÎTRE DE MUSIQUE.
Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s’accorder ensemble, et de voir dans le monde la paix universelle ?
MONSIEUR JOURDAIN.
Vous avez raison.
LE MAÎTRE À DANSER.
Lorsqu’un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille ou au gouvernement d’un État, ou au commandement d’une armée, ne dit-on pas toujours : « Un tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ».
MONSIEUR JOURDAIN.
Oui, on dit cela.
LE MAÎTRE À DANSER.
Et faire un mauvais pas peut-il procéder d’autre chose que de ne savoir pas danser ?
MONSIEUR JOURDAIN.
Cela est vrai, vous avez raison tous deux.
LE MAÎTRE À DANSER.
C’est pour vous faire voir l’excellence et l’utilité de la danse et de la musique. »
Le bourgeois gentilhomme (Molière)
Le tunnel
Nouvelle de Rémy Brunaux